Ni « gratte-papier » ni « gourou » mais une activité de
production et de conseil
Nous faisons en sorte de consacrer un temps de production le plus limité possible à votre dossier : outre que nous sommes conscients que cela vous aide au plan financier à recourir à nous en tant que conseil, nous avons besoin de temps …pour répondre aux besoins de nos autres clients !
Ni trop … ni trop peu !
Notre intérêt commun est que nous consacrions… le moins de temps possible à votre dossier !
Le temps que nous ne consacrons pas à votre dossier nous rend ainsi d’autant plus disponible pour nos autres clients et pour développer notre activité. « Accessoirement », nous apparaissons ainsi d’autant moins coûteux.
Il est tout autant indispensable que nous disposions du temps nous permettant d’être suffisamment attentifs à vos demandes voire proactifs pour vous être réellement utiles.
Résoudre cette apparente quadrature requiert que nous travaillions ensemble de la façon la plus efficace possible et en confiance (cf « Optimiser notre intervention »)
Chaque mois, notre facturation est communiquée avec une annexe décrivant chacun des temps passés au titre de votre dossier (objet, durée), tels que saisis journellement dans notre logiciel de suivi des temps.
Concrètement, au quotidien
On intègre dans nos plannings respectifs des pages horaires réservées aux urgences, à vos besoins de réactivité immédiate.
Ces exemples sont indicatifs.
Ils visent à vous donner une idée a priori réaliste et non sous-estimée volontairement sous-estimée
Ils intègrent l’ensemble des travaux de production y compris l’élaboration de la liasse fiscale, et le temps de supervision de ces travaux par un expert-comptable.
Les facteurs susceptibles de faire varier le budget annuel de production sont nombreux :
Des vrais sujets, on échange volontiers ensemble
Recourir à un professionnelde l’expertise comptable pour tenir la comptabilité n’est pas une obligation légale.
La tenue d’une comptabilité ne requiert souvent pas plus d’une heure par jour et peut être assumée en interne parunsalarié capable de polyvalence et disposant du temps suffisant pour gérer une comptabilité.Ce peut être notamment le cas d’un salarié assumant déjà d’autres fonctions administratives.
Internaliser la fonction de saisie comptable permet ainsi disposer d’une comptabilité mise à jour quotidiennement, tout en évitant l’engagement d’honoraires de saisie comptable significatifs.
Nousintervenons alors pour former et épauler ce salarié si besoin est, et superviser sa production comptable à fin de sécurisation de l’information financière qui en découle.
En l’absence de temps disponible en interne, nous n’encourageons pas cette démarche, a fortiori lorsqu’elle induit une mobilisation du dirigeant alors que son temps doit être a priori réservé à son cœur de métier.
Le besoin d’informations financières requiert la disposition d’une comptabilité fiable. Les experts comptables sont donc particulièrement motivés à intervenir, non seulement en tant que conseils, mais aussi dès le processus de comptabilisation pour garantir la disposition de comptabilité fiable qui leur permettront de jouer leur rôle de conseil sur la base d’informations fiables.
L’utilisation croissante par les experts comptables ou les entreprises clientes elles -mêmes, d’outils permettant d’automatiser les écritures comptables les plus nombreuses (notamment : importation des mouvements bancaires ettransferts automatiques des logiciels de facturation client) permet de consacrer à la production comptable un temps de moins en moins importants.
Pour ce qui nous concerne, nos honoraires de saisie comptables,facturés sur la base du temps passé, ont diminué de façon significative du fait de cette automatisation croissante de nos travaux de saisie comptable.
Cette approche permet ainside baisser les honoraires facturés aux clients pour ce qui concerne les travaux de saisie comptable facturés au temps passés, ou , en cas de forfait, de disposer de plus de temps pour mener à bien d’autres travaux utiles sans pour autant requérir plus d’honoraires.
Tous les experts comptables n’ont pas réduit leur forfait malgré l’utilisation de ces outils. Le maintien d’honoraires forfaitaires peut cependant être légitime, soit parce que le forfait avait été fixé à un niveau trop bas, soit parce que l’expert-comptable a réorienté les gains de temps vers une disponibilité de conseil accrue.
Il ne faut pas non plus méconnaitre que si des améliorations de productivité ont pu intervenir, d’autres domaines comme les travaux en matière sociales voire fiscale induisent des contraintes d’adaptation croissante et consommatrices de temps.
D’autres évolutions techniques susceptibles de permettre de limiter le coût des travaux de production comptables sont en cours de maturation Elles permettront des gains de productivité qui ne peuvent que réjouir l’expert- comptable qui est avant tout un conseiller : plus ses honoraires de production diminuent, à iso qualité bien entendu, plus ses clients disposent ainsi du moyen financier de faire appel à leur expert-comptable à des fins de conseils.
Pour autant, la promotion faite de ces techniques n’est pas forcément signe d’une volonté de réduire les honoraires de production pour pouvoir d’autant plus exprimer sa capacité à conseiller.
Elle peut servir àfocaliser l’attention du client sur le montant des honoraires de production comptable, fiscale et sociale, alors que la valeur ajoutée première d’un expert- comptable réside dans sa capacité et son appétence à aider son client lorsque nécessaire, au point que la législation lui confère un devoir de conseil ! Dans une telle approche,le risque existe qu’il s’agisse alors d’unjeu de dupes.
La saisie comptable, la production de fiches de paies et de déclarations sociales, peuvent être sous- traitées auprès de prestataires installés dans des pays à plus bas coûts salariaux, souvent de culture françaisenotamment dans le Maghreb, en Europe de l’Est, à Madagascar.
Les cabinets d’expertise comptable ayant recours à ces prestataires n’en informe pas obligatoirement leurs clients.
Cette approche ne génère assurément pas d’économie significative sur des dossiers ne requérant pas des temps de saisie importants, etinduit par contre un besoin accru de supervision des travaux ainsi produits. Elle nepermet pas de gérer la production d’informations comptables et de gestion avec la même fiabilité et la même réactivité qu’une équipe installée en France, alors que c’est l’un des objets de la comptabilité que de concourir à l’élaboration d’informations de synthèse utiles à la gestion.
L’utilisation croissante par les experts comptables ou les entreprises clientes elles -mêmes, d’outils permettant d’automatiser notamment les écritures comptables les plus nombreuses (cf article précédent) rend cette approche de moins en moins pertinente y compris pour des dossiers présentant une volumétrie de transactions comptables significative.
Le métier de l’expert-comptable n’est pas seulement, loin s’en faut, d’effectuer de la saisie comptable. C’est pourquoi l’éventuelle réduction des couts de production induite par la sous-traitance dans des pays à coûts salariaux inférieurs aux nôtres n’aura pas d’impact sur le montant des honoraires de conseils qui devraient représenter une part importante de la facturation d’un expert- comptable s’il assume le devoir de conseil que lui confère la législation.
Ne vous inquiétez pas, on va vous le dire quand même ;-)
Oui, ça aussi. Mais personne n'est parfait !
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